Deux jours sans Smartphone en 10E4

Lors de ces deux jours, nous, élèves et enseignants de la 10E4, avons choisi de nous priver de nos indispensables smartphones ainsi que des autres appareils électroniques qui rythment notre quotidien scolaire. Facile à dire, pas toujours à faire.

Au programme, dépôt des téléphones lundi matin, puis plusieurs activités de recherche sur l’impact de ceux-ci sur l’environnement. Après une phase de discussion et quelques lectures d’articles scientifiques, les élèves ont oeuvré ensemble à la réalisation de l’affiche suivante :


L’après-midi a été dédié à la phase III : utilisation et addiction aux téléphones.
Il n’est pas encore si dur de déposer notre smartphone et de vivre sans, mais sans s’ennuyer cela devient plus compliqué. Des activités sans téléphone réalisables à la maison comme avec ses amis ont été proposé : jeux de société, de stratégie, de logique, etc.

Les parents ont été solicité pour poursuivre l’activité le lundi soir à la maison par solidarité. Malgré quelques télévisions allumées, une majorité des élèves à jouer le jeu privilégiant la discussion, la lecture, la pratique du sport, le partage d’un repas, etc.

Le mardi matin, place à une grande marche en ville de Fribourg à la recherche des infrastructures qui permettent à nos smartphones de fonctionner. Du barrage de la Maigrauge en passant par la passerelle des Neigles, les élèves ont arpenté la ville en y dénichant entre autre des antennes « pas toujours très bien dissimulées, ni très bien intégrées au paysage urbain ».

L’après-midi, retour en classe pour un jeu « climat » avec des petites cartes, puis direction la salle de sport pour retravailler le vivre ensemble, l’écoute de l’autre et la collaboration sans écran interposé. Pas si facile.

En fin de journée, place au retour sur l’expérience. Les élèves ont, dans l’ensemble, beaucoup apprécié être sans leur téléphone même si aucun ne souhaite poursuivre l’expérience un jour ou deux en plus. Place au retour à la vie connecté de 2024 avec des souvenirs de ces deux jours dans la tête et malheureusement pas de photos.


Igor Rodrigues et Gaëtan Mottiez